Titre: Anniversaire de Bruce Willis Posté par: Délice le 17 Février 2005 à 07:33:27 Né le 19 Mars 1955 à Idar-Oberstein (ex-Allemagne de l'Ouest)
Bruce Willis naît dans une garnison allemande et passe son enfance dans le New Jersey. Au Collège d'Etat de Montclair, il s'adonne à la musique, joue de l'harmonica et suit les cours de la section théâtrale. À partir de 1977, il se produit sur les scènes new-yorkaises tout en gagnant sa vie comme barman et comme figurant dans des spots publicitaires. Sidney Lumet lui donne alors la possibilité d'apparaître dans deux de ses films : Le Prince de New York (1981) et Le Verdict (1982). Mais c'est grâce au feuilleton Clair de Lune (1985-1989) qu'il parvient à une notoriété immédiate (il est lauréat pour cette série d'un Emmy Award et d'un Golden Globe) et qu'il acquiert, aux côtés de Kim Basinger, un premier grand rôle au cinéma, dans Boire et déboires (1987) de Blake Edwards. Ce dernier le réemploie aussitôt dans Meurtres à Hollywood (1988), une comédie policière où il incarne le légendaire Tom Mix. La même année, il trouve son rôle le plus célèbre, celui de John McClane, le policier tenace de Piège de cristal, un personnage auquel il redonnera ses traits dans deux autres épisodes : 58 minutes pour vivre (1990) de Renny Harlin et Une journée en enfer (1995) de John McTiernan. Son salaire avoisine désormais les quinze millions de dollars, ce qui ne l'empêche pas de jouer dans des oeuvres plus intimistes comme Un héros comme tant d'autres (1989) de Norman Jewison. Au début des années 90, Bruce Willis accuse les échecs : Le Bûcher des vanités (1991), Hudson Hawk, gentleman cambrioleur (id.), Billy Bathgate (id.) et La Mort vous va si bien (1992). Il renoue temporairement avec le succès et le film d'action grâce au Dernier samaritain (1991) et à Piège en eaux troubles (1993), mais ne se détourne pas pour autant d'expériences moins commerciales, comme sa participation à The Player (1992) de Robert Altman. Au creux de la vague, Bruce Willis doit son salut à Quentin Tarantino qui lui offre un de ses plus beaux rôles, celui du boxeur Butch, dans Pulp fiction (Palme d'Or 1994). Faisant preuve de modestie, il se contente d'un personnage secondaire (un employeur retors) pour donner la réplique à l'une de ses idoles, Paul Newman, dans Un homme presque parfait (1995). Presque malgré lui, il se fait bientôt étiquetter "sauveur de l'Humanité" grâce à trois grosses productions où il a le destin de notre planète entre ses mains : L'Armée des 12 singes (1996), où il interprète un mystérieux émissaire du futur, Le Cinquième élément (1997), où il campe un héroïque chauffeur de taxi, et Armageddon (1998), film catastrophe dans lequel il doit empêcher un astéroïde de s'écraser sur la Terre. Ces succès compensent largement quelques-unes de ses prestations qui n'ont pas remporté les faveurs du public : Le Chacal (1997), où il joue pour la première fois le rôle d'un "méchant" face à Richard Gere, Code Mercury (1998) de Harold Becker, Couvre-feu (id.) d'Edward Zwick et Breakfast of champions (1999) d'Alan Rudolph. Las de son image d'action man, Bruce Willis s'engage dans la voie du thriller surnaturel en tournant à deux reprises sous la direction de M. Night Shyamalan. Pour lui, l'acteur endosse le costume d'un fantômatique psychanalyste (Sixième sens, 1999), avant de revêtir celui d'un super-héros en pleine crise d'identité (Incassable, 2000). Après quelques comédies légères (Une vie à deux, Mon voisin le tueur, Sale môme et Bandits), il s'illustre dans un registre "guerrier" : officier américain dans un camp de prisonniers allemand pour les besoins de Mission évasion (2002), il dirige un commando secret chargé de faire évacuer une femme médecin (Monica Bellucci) d'un village nigérien menacé par une armée de rebelles dans Les Larmes du soleil (2003). Par amitié pour Matthew Perry, il donne une nouvelle fois la réplique à ce dernier dans Mon voisin le tueur 2 (id.), suite des aventures du drôle de tueur à gages Jimmy La Tulipe. Source : allocine |